Le solaire français entame l’année 2025 en fanfare. Selon les données fraîchement publiées par Enedis, pas moins de 1 407 MW de capacité photovoltaïque ont été raccordés au réseau au cours des trois premiers mois de l’année. Un bond impressionnant par rapport aux 965...
22 avril : et si on reprenait vraiment le pouvoir pour notre planète ?
Aujourd’hui, mardi 22 avril, c’est la Journée mondiale de la Terre. Un rendez-vous planétaire qui souffle cette année ses 55 bougies. Et si, en 2025, l’urgence environnementale semble plus brûlante que jamais, cette édition veut justement nous rappeler qu’on n’est pas impuissants. Le thème du jour : « Notre pouvoir, notre planète ». Un message clair : à nous d’agir.

Une mobilisation née du peuple, devenue mondiale
Un petit retour en arrière s’impose : c’est en 1970, aux États-Unis, qu’est née cette initiative. Ce jour-là, 22 millions de citoyens sont descendus dans la rue pour alerter sur la dégradation de l’environnement. À leur tête, le sénateur Gaylord Nelson qui voulait secouer les consciences face à la pollution et aux pesticides. Résultat : des lois sur l’air, l’eau et la biodiversité ont vu le jour. Depuis, le 22 avril est devenu un symbole dans plus de 190 pays.
2025 : une transition écologique à accélérer
Cette année, l’Earth Day se donne pour objectif de tripler la production d’électricité propre d’ici 2030. Pourquoi ? Parce que les énergies fossiles continuent de réchauffer notre planète et d’étouffer notre avenir. Le solaire, l’éolien et l’hydroélectricité doivent prendre le relais. Mais ça demande du courage politique, des choix économiques et des petits gestes du quotidien. Et c’est là qu’intervient le pouvoir collectif.
Un constat sans détour : la planète souffre
Pas besoin d’être climatologue pour le voir : canicules à répétition, fonte des glaciers, forêts qui brûlent. Selon l’ONU, la Terre s’est déjà réchauffée de 1,1 °C depuis l’ère préindustrielle. Et si on continue comme ça, on dépassera les +3 °C d’ici la fin du siècle. Concrètement ? Des récoltes menacées, des villes sous l’eau, des écosystèmes bouleversés. La Journée de la Terre, c’est un moment pour regarder cette réalité en face et décider de bouger.
Les énergies renouvelables : plus qu’un choix, une urgence
Le grand chantier, c’est l’énergie propre. Multiplier les installations solaires, soutenir les projets éoliens, et pourquoi pas, installer des panneaux sur nos toits. Mais au-delà des grosses infrastructures, on peut agir chez soi : passer à un fournisseur d’électricité verte, réduire sa consommation, éteindre les appareils en veille. Chaque geste compte. Car chaque kilowattheure d’énergie renouvelable, c’est un peu de CO₂ en moins.
Agir à son échelle : c’est possible
Le 22 avril, ce n’est pas qu’une affaire de spécialistes. On peut tous participer, sans être expert. Comment ? Planter un arbre, réduire ses déchets, privilégier le vélo, ou simplement en parler autour de soi. Des ateliers, des actions de nettoyage, des collectes sont organisés un peu partout. Et oui, même changer une ampoule pour un modèle LED ou refuser un sac en plastique, c’est un début.
55 ans après, toujours debout
Depuis ce fameux jour d’avril 1970, des avancées majeures ont été réalisées : lois environnementales, innovations technologiques, mobilisation citoyenne. Alors oui, il reste beaucoup à faire, mais le monde a déjà changé grâce à ces prises de conscience collectives. Cette Journée mondiale de la Terre 2025, c’est l’occasion de se rappeler qu’on est loin d’être seuls dans ce combat.
Des petits gestes, un grand impact
Face à l’ampleur des défis, on peut se sentir minuscule. Mais additionner des milliers de petits gestes, c’est ça qui fait basculer les choses. Réduire sa consommation d’eau, mieux trier ses déchets, moins manger de viande, covoiturer ou encore utiliser une gourde plutôt qu’une bouteille en plastique. Autant de gestes simples qui, mis bout à bout, soulagent la planète.
Et demain ?
Le 22 avril va passer, mais les enjeux restent. La transition énergétique n’attend pas, les forêts continuent de brûler et la température grimpe. Alors cette journée, c’est surtout un tremplin pour le reste de l’année. Continuons de parler, d’agir, d’inventer, de voter aussi pour des politiques écologiques ambitieuses. Parce qu’au fond, cette planète est notre maison commune.
Alors, et si cette année, on reprenait vraiment notre pouvoir ?
Transition énergétique : trois visions pour éclairer un avenir durable à Toulouse
Alors que le climat attend toujours un signal fort du prochain rapport du GIEC, le CNRS prend les devants avec une initiative audacieuse : une soirée de vulgarisation scientifique ouverte à tous, le 29 avril aux Halles de la Cartoucherie à Toulouse. À travers sa série...
Le 20 mai prochain, le Palais de la Bourse de Bordeaux deviendra le centre névralgique de la filière solaire française à l’occasion de la 10e édition du Colloque national photovoltaïque. Organisé par le Syndicat des énergies renouvelables (SER), cet événement majeur...