Le recul des énergies fossiles se poursuit
Si le gaz fait de la résistance avec une légère hausse, les énergies fossiles dans leur ensemble déclinent nettement dans le mix électrique européen. Le charbon enregistre la chute la plus marquée, avec une baisse de 27 %, suivi par le pétrole (-15 %) et le gaz naturel (-8 %). Le nucléaire, quant à lui, reste stable à 24 %.
Des trajectoires nationales contrastées
L’évolution varie fortement d’un pays à l’autre. L’Allemagne a achevé en 2024 sa sortie du nucléaire, sans accroître sa dépendance aux énergies fossiles. Elle mise sur une forte montée en puissance de l’éolien et du solaire, combinée à une réduction de la demande énergétique. Les renouvelables y constituent désormais 57 % du mix électrique, mais le pays reste dépendant du gaz et du charbon et doit recourir aux importations.
La France, de son côté, maintient une production largement décarbonée, notamment grâce à son parc nucléaire. Elle exporte une part significative de son électricité tout en conservant une consommation intérieure peu émettrice de CO₂.