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Travaux de rénovation énergétique : ce que les propriétaires doivent savoir sur l’augmentation de loyer
La question de l’augmentation de loyer après des travaux de rénovation énergétique est devenue un sujet central pour de nombreux propriétaires, surtout dans un contexte où la lutte contre les passoires thermiques est une priorité. Le gouvernement a mis en place diverses mesures pour inciter les propriétaires à rénover leurs logements énergivores, notamment des aides financières pour la rénovation. Mais une fois les travaux réalisés, le propriétaire peut-il augmenter le loyer ? Voici les éléments essentiels à connaître.

Des conditions strictes pour l’augmentation de loyer
Il est tout à fait possible pour un propriétaire d’augmenter le loyer après avoir réalisé des travaux de rénovation énergétique. Cependant, cette hausse n’est pas automatique et doit respecter certaines conditions précises. Tout d’abord, les travaux effectués doivent réellement améliorer la qualité du logement. Mais qu’entend-on par « amélioration » ? La loi n’est pas explicite sur ce point, mais selon la jurisprudence, cela implique des travaux apportant un équipement neuf, un service supérieur ou une meilleure sécurité, ou encore des aménagements permettant de réduire de manière significative les coûts d’entretien et d’exploitation du bien. En d’autres termes, les travaux doivent avoir un impact tangible sur le confort et les dépenses du locataire.
Si ces conditions sont remplies, le propriétaire peut alors convenir avec son locataire d’une augmentation de loyer. Cette majoration peut être prévue soit par une clause dans le contrat de location, soit par un avenant intégré au bail en cours, indique l’administration française.
Le montant de l’augmentation : un plafond fixé par la loi
L’augmentation du loyer n’est pas sans limites. Si l’augmentation est demandée lors du renouvellement du bail, le processus est plus simple : le propriétaire peut ajuster le loyer en fonction des prix du marché, notamment si le loyer est « manifestement sous-évalué » par rapport à des logements similaires dans le voisinage. Cependant, en dehors des zones tendues, cette augmentation doit rester raisonnable et ne pas dépasser la moitié de la différence avec les loyers pratiqués pour des biens comparables dans la même zone géographique. Dans les zones tendues, un plafond est imposé : l’augmentation du loyer ne peut excéder 15 % du montant des travaux réalisés.
Des délais à respecter et des recours possibles pour le locataire
Le propriétaire doit également respecter un délai d’information. L’augmentation du loyer doit être annoncée au moins six mois avant sa mise en place, afin que le locataire puisse se préparer, voire décider de quitter le logement si le montant devient trop élevé pour lui.
Si le locataire conteste l’augmentation, il dispose de plusieurs recours. Il peut commencer par envoyer une lettre recommandée au propriétaire pour exprimer son désaccord. En cas de réponse insatisfaisante, le locataire peut saisir la commission de conciliation (CDC) locale, qui tentera de résoudre le conflit à l’amiable. Si la conciliation échoue, le locataire peut alors porter l’affaire devant le juge judiciaire.
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