Le silicium monocristallin, toujours incontournable
L’intérêt croissant pour les technologies alternatives, comme les cellules en pérovskite ou les semi-conducteurs à base de tellurure de cadmium, témoigne du dynamisme du secteur photovoltaïque. Toutefois, malgré la recherche de matériaux à plus fort potentiel théorique, le silicium monocristallin reste incontournable en raison de son excellent rapport performances/prix et de sa durabilité.
Même si des records sont régulièrement battus en laboratoire avec des matériaux comme la pérovskite (un hybride récemment développé par le CEA), le silicium continue de dominer les installations commerciales. C’est d’ailleurs cette technologie, utilisée depuis la création de la première cellule solaire utilisable en 1954 par les laboratoires Bell, qui a permis d’atteindre ce nouveau seuil de performance. À l’époque, cette cellule affichait un rendement de 6 %, soit un bond impressionnant depuis les débuts de la photovoltaïque.
Un avenir prometteur pour le photovoltaïque
Le silicium monocristallin n’est pas près de dire son dernier mot. Avec les progrès continus dans les technologies de fabrication, notamment via des innovations comme la HIBC, la performance des panneaux solaires à base de silicium pourrait encore augmenter dans les années à venir. Les fabricants de panneaux solaires, comme Longi, prouvent qu’il reste un secteur dynamique, en constante évolution, avec de nouveaux records à l’horizon.
L’avenir du photovoltaïque semble ainsi tout tracé, avec des solutions de plus en plus performantes et accessibles pour les consommateurs et les entreprises, consolidant un rôle clé dans la transition énergétique mondiale.