Vers une autonomie énergétique progressive
Au-delà de la réduction des consommations, l’ambition affichée est claire : tendre vers une forme d’autonomie énergétique. Grâce à ces installations, l’aéroport pourra stabiliser ses dépenses énergétiques, réduire sa dépendance au réseau classique et renforcer sa résilience face aux futures hausses de prix ou tensions d’approvisionnement.
Le déploiement se poursuivra rapidement avec la centrale photovoltaïque de l’EcoParc P6, conçue cette fois pour injecter directement l’électricité produite dans le réseau public. Ce projet, inscrit dans un appel d’offres national pour favoriser l’énergie verte, s’inscrit dans une logique de contribution active à la transition énergétique régionale.
Des partenaires solides et une vision à long terme
Pour mener à bien ces projets, l’aéroport s’appuie sur une ingénierie spécialisée : TECSOL pour la maîtrise d’œuvre, accompagné du bureau d’études Betem Ingénieries, et de l’expertise d’ATCEAM ENR pour le montage des opérations. ENEDIS assure, de son côté, l’intégration au réseau électrique public.
Mais l’aéroport voit encore plus loin. D’ici à la fin de la décennie, une centrale photovoltaïque au sol d’une capacité impressionnante — plus de 50 MWc — pourrait voir le jour en bord de piste. Porté par un partenariat avec le spécialiste Sun’R et l’AREC Occitanie, ce projet produirait près de 70 GWh par an, de quoi alimenter 30 000 foyers.
Une plateforme appelée à devenir un modèle
En parallèle, des études sont en cours pour solariser les toitures des bâtiments du site, dont la future gare de fret. Chaque mètre carré de surface disponible est envisagé comme un levier potentiel pour avancer vers un aéroport à impact réduit.
En cumulant production locale, autoconsommation et injection dans le réseau, Toulouse-Blagnac s’affirme comme un laboratoire de la transition énergétique dans le monde aéroportuaire. Une dynamique à suivre de près, tant elle pourrait inspirer d’autres infrastructures du secteur.