Le rôle moteur des énergies renouvelables
L’explication tient dans le développement spectaculaire des capacités de production d’électricité verte. Solaire, éolien et nucléaire ont pris le relais, réduisant la part du charbon dans le mix énergétique.
Le rapport souligne :
« La production d’énergie propre a progressé plus vite que la demande d’électricité. »
Une dynamique qui a permis au secteur électrique, historiquement l’un des plus polluants, de réduire ses émissions de 2 % entre mars 2024 et mars 2025.
Un possible tournant structurel
Au-delà du chiffre ponctuel, cette évolution pourrait annoncer un changement structurel profond. Le fait que cette baisse intervienne en pleine croissance énergétique suggère que la Chine pourrait avoir atteint un seuil technologique et industriel qui permet enfin de décorréler développement économique et émissions polluantes.
Si la tendance se confirme, le pays pourrait devenir un acteur central de la transition énergétique mondiale, à contre-courant de certains pays développés qui ralentissent leur cadence climatique.
Une leçon pour les pays occidentaux ?
Les États-Unis, le Royaume-Uni ou encore l’Australie font face à des revirements politiques ou économiques qui freinent leurs ambitions écologiques. À l’inverse, la Chine — malgré ses contradictions internes — semble démontrer qu’un autre chemin est possible, à condition d’investir massivement dans les infrastructures vertes.
Le monde aura les yeux tournés vers Pékin dans les mois à venir : simple fléchissement ponctuel ou début d’une transformation durable ?