Des motivations tournées vers l’économie et le confort
Si la conscience écologique progresse, c’est surtout l’aspect financier qui pousse les Français à agir. Réduire les factures d’énergie reste la première motivation (60 %), suivie de près par l’amélioration du confort quotidien (54 %). L’argument environnemental, quant à lui, arrive plus loin (29 %).
Les types de travaux les plus souvent réalisés sont :
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l’isolation des fenêtres (52 %),
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l’isolation de la toiture ou des combles (45 %),
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le remplacement du système de chauffage (42 %),
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ou encore l’isolation des murs (39 %).
Un marché en forte demande, mais qui attend plus de clarté
Même si le contexte est favorable, des leviers restent à activer. Le coût reste un facteur de ralentissement pour 66 % des personnes interrogées. Pourtant, 1 Français sur 2 ayant réalisé des travaux a bénéficié d’une aide, notamment via MaPrimeRénov’, les réductions d’impôts ou l’éco-prêt à taux zéro. Mais la moitié des sondés avouent mal connaître les dispositifs disponibles, et un tiers estiment que l’absence ou la complexité des aides freine leur passage à l’action.
Des perspectives solides pour les professionnels du secteur
Le réseau Cler appelle à un renforcement de la politique publique, avec un budget annuel de 5 milliards d’euros pour accompagner la montée en puissance des rénovations performantes. Il plaide aussi pour une communication plus claire autour des aides, afin d’orienter efficacement les particuliers dans leurs démarches.