Une coordination étroite entre l’État et les collectivités locales
Pour accompagner les communes dans cette démarche, un référent préfectoral a été désigné dans chaque département. Ce dernier assure la coordination entre les collectivités et l’État, facilitant l’échange d’informations et l’appui technique. Dans l’Eure, les services de l’État, en partenariat avec le Cerema, ont déjà engagé plusieurs actions auprès des intercommunalités, afin de présenter la démarche des ZAEnR, les outils disponibles et répondre aux interrogations des élus et des techniciens.
Les communes qui n’ont pas encore lancé cette démarche sont encouragées à prendre contact avec les services compétents pour bénéficier de cet accompagnement essentiel.
La nécessité de poursuivre la dynamique
La dynamique des Zones d’Accélération des Énergies Renouvelables ne doit pas s’essouffler. Elle est indispensable pour atteindre les objectifs de production d’énergies renouvelables fixés par la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE), mais aussi pour participer activement à la transition énergétique de la France.
Si des projets sont réalisés en dehors des zones définies, un comité de projet devra être mis en place. Ce comité impliquera la commune d’implantation ainsi que les communes voisines, garantissant une concertation étroite et la prise en compte des enjeux locaux.
Il est clair que pour réussir la transition énergétique et garantir une autonomie énergétique à la France, chaque collectivité a un rôle à jouer. Les Zones d’Accélération des Énergies Renouvelables sont un véritable levier pour soutenir cette ambition, et l’engagement des communes dans ce processus est plus que jamais crucial.